Introduction de l'auteur .
Avis à la Population !! j'avais quelque chose à vous dire !!
Février 2021.
Je me suis intéressé à l'écriture, un jour de février 2020 , pour ne pas vous raconter d'histoires ,c'était dans ces moments concernant ce fameux crépuscule viral qui s'annonçait pour nous tous , humbles Francais,instruits ou ignares , riches ou pauvres , malades ou bien portants, c'est à dire ce confinement monstrueux et , d'office , obligatoire , quoi qu'il en coute !! organisé de main de maitre par ce roi si impopulaire et si décrié par la bande bariolée de jaune (je ne parle pas d'oeufs ! bien sur !) ! si je peux me permettre de dire cette vérité . Passée la stupéfaction générale de ce terrible soir , annonciateur de terribles nouvelles , au vingt heure , toutes chaines confondues , entre réclames et potage , l'emprise définitive avait bien commencée, sorte de piège monstrueux , machiavélique , organisé par une cohorte de soi-disants techniciens de la santé publique France certainement défaillante , mirobolants de solutions alternatives à la piqure salvatrice , mais! pas encore fabriquée par les Américains .Ces derniers allaient encore sauver la planète, j'en étais sur et certain.Engoncé dans mon canapé , complètement abasourdi par ce bobard pas rassurant du tout , je me suis posé cette question ! que faire ? maintenant , de mes journées remplies habituellement de ces libertés dorénavant ! définitivement confisquées , évaporées ? Mes chères et longues sorties en montagne , seul ou accompagné , au-dessus de cette belle vallée de Luchon , seront pratiquement terminées et closes pour un bon bout de temps (57 jrs exactement ) .Chaussures , batons , sacs au rebut dans mon placard , comme des rogatons rabroués , hormis quelques heures volées sans aucune vergogne à cet état de devoir exorbitant , il me fallait faire autre chose, qui , en fait , ensemencerait ou continuerait d'injecter dans ma tète , en lieu et place de mes mollets , de la bonne matière , que j'espérais féconde pour l'ensemble de mon corps dorénavant au repos forcé . Pas trop ignare en Français , je me programmais , tout d'abord , un journal , continu relatant ces futures heures sombres , à 'bouiner' ça et la, bricolage hasardeux dans cet univers de neige et de glace , quelques instants à embéter ma "celle que j'aime ", dans ses activitées non lucratives dans la maisonnée , aller voir mon ami Claudius "bambinus", siroter sur sa terrasse ensoleillée , son café crème de chez grand-mère , refaire, avec lui ! ce monde décidément ,et, peut ètre ? pour toujours hors de portée .A notre àge ! évidemment !! à notre façon, ce n'était pas du tout sérieux de notre part , absolument pas compatible avec cette nouvelle réalité . Il me fallait trouvrer autre chose. Mon minuscule bureau aménagé confortablement pour de longues heures de veille, fut , et deviendras cette sorte de terminal imaginatif , genre : aérogare futuriste , avec sa radio net devenue maintenant virale et annonciatrice de mauvaises nouvelles .Je m'y m'installais pour de longues heures , habillé ou pas , rasé de frais ou barbe de trois jours , douché la plus part du temps après le déjeuner du midi, comme un minable et incontrolable bougre désaffecté , ce dernier étant abandonné dans la tourmente de ce covids de malheur se déconnectera au fur et à mesure des mois passés . Le jour et le plus souvent la nuit , je grattais du temps sur mes heures de sommeil non indispensables , la fatigue physique n'existant plus .Je m'étais complètement plongé en autoconsommation cérébrale , me refusant un extérieur condamné , de toute façon à toute personne thermodynamique . Les maigres heures de" liberté surveillée " en dehors de la maison , je les passais , comme vous , pas plus d'une heure par jour , pour sortir mon petit Domino .A la fin , je volerais systématiquement cet état monstrueux de rigueur , pour m'installer définitivement dans mes chaussures de randonnées pour des sorties réellement désordonnées de feuilles dérogatives , sortant en pagaille de l'imprimante noir et blanc , prescription oblige je ne risque plus rien , les autorités verticales me feront grace de mes débordements outrageants pour l'ordre public, enfin je l'espère .Le compte rendu journalier , néanmoins , était réellement rébarbatif, me prenait de la chronophagie mortifaire et pas salutaire du tout , entre l'épluchage des légumes pour la soupe et ; le visionnage de BFM tv en continu , il n'y avait pas matière intéressante.Mais ! je commençais à redécouvrir les belles manières d'écrire, de penser juste , de rèver à de magnifiques aventures dans mon subconscient confiné .Je fus progressivement scoché devant ce clavier , les mots , les phrases s'enchainaient les uns et les unes après les autres, je redevenais et c'est peu dire ! amoureux de cette langue bien de chez nous , celle de Molière ! notre maitre à tous ."Ma celle que j'aime" commençait à pester devant mon abstinence verbale , je finissais par l'ignorer , c'est véritablement terrible de dire cela , mais c'est la vérité toute nue !! , la tendresse s'évapore au profit d'autre chose d'indéfinnissable et, tellement attractive . Dans ces moments intéressants , captivants , mon cerveau fonctionnait à plein régime , refusant le réel , fourmillant , et débordant d'idées les plus saugrenues soit elles ! ne me demandait que de l'eau de source pour l'alimenter .Je vous avoue que, consommant des centaines de packs , de cette eau non pétillante , en plastique de chez 'pochon' pas tout à fait recyclé , je n'ai pas forcément réduit la pollution des océans , pardonnez -moi ! je vous en conjure, je ferais mieux après .Mais ! en contrepartie ,je compensais mon empreinte carbonne par une non consommation d'essence à indice d'octane quatre vingt quinze, à défaut du diésel pourri de chez Total .Le bruit , dans la vallée avait disparu , laissant le cri des oiseaux prendre le dessus ,nous chanter de formidables concertos , invisibles à l'oeil nu .Les unes après les autres ,mes histoires , sortes de nouvelles extrèmement courtes s'enchainaient , de temps en temps ,un peu , beaucoup de légèreté, parsemaient ce flot inninterrompu de consonnes et de voyelles réellement attrayantes dans l'ordre ou le désordre , peu importe , sorte de bouteilles à la mer , balancées dans le ruisseau d'à coté se jetant dans la rivière plus loin , seul moyen de communiquer avec l'humanité en confiscation générale .Vous m'en excusez , je ne pourrais pas plaire à tout le monde, du plus jeune au plus àgé , certains apprécieront , d'autres refermeront immédiatement ce blog , irrémédiablement outrés par certains paragraphes désordonnés de libertinages outranciés .En fait ! si je prends du plaisir, lorsque je déroule mes idées , c'est que je lis en mème temps , comme un roman , ce que je suis en train de dérouler sur ce logiciel de ratrappage grammairial .Je découvre des acteurs éphémères , farfelus pour la plupart , je les décortique , les conserve bien au chaud pour le chapitre suivant ,les dorlote , le temps d'une pause salutaire pour mes yeux rivés sur cet écran , pour les remettre en selle un peu plus tard ,dans un galop effréné .Je m'y suis attaché maintenant, Pénélope, Toto , le randonneur et consorts font partis de ma vie , finissent par me dicter la marche à suivre.Je me suis mis à écrire, entre toutes ces aventures fantaisistes , et vont émerger principalement : la Vie Simple , la Firme , ces deux la , sont presque les répliques de ce que j'ai vécu dans ma vie de petit bourgeois insignifiant . J'égratigne un peu , mais ne décroche jamais un seul morceau de haine ,elle fait pourtant partie du tableau , bien sur ! de ce théatre permanent , la nature humaine ainsi composée , est en état de marche journalière .Une année est passée , déjà ! j'écris encore et encore, je ne m'en lasse pas , je rève à d'autres projets , je déborde d'histoires, j'affabule presque beaucoup ! , quand mème ! de sorties dans cette montagne Pyrénéenne , échafaude des projets d'ascensions diaboliques , de glissades sur ces névés pentus , glacés , encore présents rien que pour moi, le matin aux aurores . Pour moi cette terre n'est pas ronde , elle est pointue de tout ces sommets mystérieux , de ce calcaire composé de lapiaz et de gouffres vertigineux , partout et surtout dangereux ,pour moi simple visiteur encore en attente d'agrément ! mais dorénavant aguérri et endurci à la fois . Je ne vais pas vous cacher, que ce bateau de fortune a bien faillit sombrer ,mots et nouvelles comprises, mais! j'ai tenu bon, contre vents et marées , la boué de sauvetage n'étant jamais bien loin, suivez ma pensée . Cette intro est semble t'il interminable.......... j'avais tellement de choses à vous dire !! Amis lecteurs..bonnes lectures !! Jean Decier..